Dans le cadre de la nouvelle législation sur la performance énergétique des bâtiments, les pouvoirs publics ont entendu réduire de 40% la quantité de gaz à effet de serre émis par le parc immobilier français à l’horizon 2030. Après avoir gelé les loyers des logements considérés comme passoires thermiques en 2022, les mesures se précisent à l’encontre des logements notés en G, F et E à l’horizon 2023, 2028 et 2034. Assurément, ceux-ci ne pourront, aux échéances données, être loués plus de 4 mois par an.
Pour contrecarrer ce fléau, nos architectes agissent principalement sur :
- L’isolation des mûrs déperditifs avec un point d’attention particulier au traitement des ponts thermiques.
- La ventilation mécanique contrôlée hygro B (VMC)
- Le remplacement des menuiseries (double vitrage avec gaz argon) auxquelles des barres d’aérations hygroréglables sont fixées sur les fenêtres des pièces sèches.
- Le système de chauffage électrique à inertie sèche (lorsque nous ne sommes pas dans le cas d’une copropriété dans laquelle le chauffage est collectif).
Une multitude d’autres options existent en sus des éléments précités (pompe à chaleur, panneaux solaires etc.).
La nouvelle législation DPE a pour conséquence de créer de nouvelles opportunités sur le marché du locatif notamment. Elle sous tend également deux problématiques sur lesquelles des acteurs comme nous devons agir : le mal logement et les questions de santé publique qui y sont enjointes.